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Le gouvernement de l’Etat hébreu étudie le coût d’une attaque militaire des installations nucléaires iraniennes. Si le coût humain pourrait s’avérer relativement réduit, en revanche les conséquences économiques seraient considérables, avec notamment la flambée du prix du pétrole.

Une avalanche de milliers de roquettes et de missiles suivie d’une paralysie de l’activité des entreprises et d’une chute en spirale de la Bourse de Tel Aviv sans compter une flambée du prix du pétrole. Sur le papier, ces épisodes d’une guerre avec l’Iran auraient tout du scénario catastrophe pour l’économie israélienne. Benjamin Netanyahu se dit pourtant prêt à prendre ce risque en évoquant une possible “option” militaire contre les installations nucléaires iraniennes.

L’activité économique du pays serait réduite de moitié

Les réparations de bâtiments, de logements touchés par une partie des 4.000 roquettes tirées par le mouvement chiite avaient coûté 1,4 milliard d’euros. En cas de conflit avec l’Iran, les attaques de missiles beaucoup plus massives pourraient réduire de moitié toute l’activité économique du pays, soit l’équivalent d’une perte pour le PNB de 10 milliards d’euros si les opérations militaires devaient durer un mois. Et pour couronner le tout, le prix du pétrole pourrait s’envoler à cause d’un possible blocus par les Iraniens du détroit d’Ormuz dans le Golfe par où transitent 60% du brut exporté dans le monde. Une telle flambée du coût de l’énergie ne manquerait pas de déclencher une sévère récession en Europe et aux Etats-Unis, les principaux partenaires commerciaux de l’Etat hébreu. Bref de quoi provoquer une descente aux enfers de la Bourse de Tel Aviv.

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