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Sur le banc des parties civiles, la compagne d’Hatem Ben Sassi, un Tourquennois âgé de 30 ans. La jeune femme a le visage déformé par les coups.
L’affaire démarre dans la soirée du 7 avril. La victime est tabassée. Deux voisins interviennent. Ils sont frappés eux aussi. La jeune femme se retrouve aux urgences. Sept jours d’immobilisation sont attestés par le légiste. Hier, la jeune femme annonce au président Hoc Pheng Chhay qu’elle ne se porte pas partie civile. Elle conteste même les coups reçus par les deux voisins. Le président s’agace : « Écoutez, puisque vous n’êtes pas partie civile, retournez dans la salle ».
Hatem Ben Sassi prétend être un réfugié politique tunisien depuis 2008. Il est hébergé dans un foyer de Tourcoing où il rencontre sa concubine, une éducatrice. L’homme vit désormais chez la jeune femme. On connaît la suite.

« Il me disait que je n’étais pas une bonne musulmane, que je m’habillais mal. Alors que lui, il ne fait pas le dizième de sa religion ».

C’est ce que la victime aurait dit lors d’une audition par les policiers. Une chose est sûre : l’interpellé était complètement ivre.
Douze mois de prison dont six avec sursis et mise à l’épreuve.
NordEclair
(Merci à Urban « LIZARD » design – Bahia and São Paolo State Police Shock Battalions)

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