L’activité audiovisuelle du Ramadhan sera marquée cette année par le feuilleton historique et religieux sur la vie d’Omar Ibn al-Khattab, l’un des plus puissants et influents chefs musulmans et compagnons du prophète.
Beaucoup se demandent comment les producteurs qui ont dépensé des milliards de dollars sur un personnage qui ne peut pas selon la norme islamique, être montré à l’écran
comme dans le cas du prophète Mahomet et tous ses compagnons.
On ne peut pas les voir ou entendre leurs voix afin de ne pas associer leur nom à l’acteur qui les représente à l’écran.
En outre, on ne peut tirer leur image. Si l’on est sûr que son visage ne sera pas montré, ce qui est probable est que suite à l’évolution du fiqh (jurisprudence islamique), la voix de Khalifa Omar sera peut-être entendue, comme ce fut le cas pour la voix de Ali dans le feuilleton de «Hussein et El Hussein». En revanche, cette série sera l’occasion pour les Saoudiens et surtout les Qataris de répondre aux Chiites par l’image et le son (…)
La série est en fait une réponse politique aux Chiites, lesquels ont des opinions très négatives de Omar et son prédécesseur, Abou Bakr al-Seddiq. L’assassinat d’Omar à l’âge de 58 ans en 644 est un autre moment controversé que la série télé aura à traiter,
car il a été poignardé à la mosquée de Médine par un Persan (Abu Lu’lua) pour se venger de son invasion et l’occupation de l’Empire perse.
Son fils, Omar Ben Ubaidullah, a promis de tuer tous les Perses à Médine pour se venger et en fait a réussi à traquer les complices de l’homme qui a tué son père. (…)
L’Expression