Soupçonné d’être un important maillon d’un tentaculaire trafic de stupéfiants entre la France, l’Espagne et le Maroc, Abdelatis Alaoui, 32 ans, domicilié à Pau, comparaîtra avec 22 autres protagonistes devant le tribunal.
Entre 2008 et 2009, plusieurs tonnes de résine de cannabis auraient été écoulées à Toulouse, Saint-Brieuc, Rennes, Tarbes et Pau. Un franco-marocain de 37 ans Rachid Brahmi, en fuite au Maroc, est soupçonné d’être le cerveau de ce gigantesque trafic. Celui-ci aurait fait l’objet d’un contrôle dans son pays natal au début de l’année 2008 avec deux autres individus. En dépit de la coquette somme de 1 500 000 € en espèces trouvés en sa possession, il a été relâché faute de preuve !
Abdelatis Alaoui, son correspondant palois a été localisé grâce à des écoutes téléphoniques. Le trafiquant présumé a toujours nié toute implication dans ce trafic. Il a même réclamé une expertise vocale pour le démontrer. Mais les expertises ont révélé que c’était bien lui qui entretenait ces conversations téléphoniques. L’enquête aurait permis d’établir que le chaînon palois traitait directement avec « le big boss ». Que celui-ci l’approvisionnait en quantité importante de drogue en fonction de la demande. Un business très fructueux si l’on en croit le contenu d’une conversation dans laquelle, Abdelatis Alaoui se félicite « de solder toutes ces dettes auprès de Rachid Brahmi, deux mois avant d’être arrêté.
La république des pyrénées
(Merci à Kaos)