Denis Seznec, connu pour son combat pour la réhabilitation de son grand-père, Guillaume Seznec, annonce ce samedi qu’il rejoint le comité de soutien de Marine Le Pen, la candidate du Front National à l’Elysée.
“A mes yeux, seule Marine, finalement, défend des valeurs républicaines qui protègent encore le peuple. C’est pourquoi je prends la décision de la soutenir dans ce combat pour la démocratie, en rejoignant son Comité de soutien”, déclare-t-il à l’AFP.
Guillaume Seznec (1878-1954) a été condamné en 1924 à la condamnation aux travaux forcés à perpétuité par la cour d’assises du Finistère pour le meurtre de son ami Pierre Quémeneur, qu’il a toujours nié.
En 2006, saisie d’une 14ème requête, la Cour de révision a une nouvelle fois refusé de le réhabiliter.
Assurant qu’il “reste et demeure Gaulliste”, Denis Seznec affirme que “la vraie fracture dans notre pays n’est plus, désormais, entre la droite et la gauche” mais qu'”il y a simplement ceux qui croient en la France et ceux qui n’y croient pas”.
Alors qu’il préside l’association France-Justice regroupant selon lui “de nombreuses personnalités de tous les horizons philosophiques que l’injustice ou le racisme insupporte”, Denis Seznec précise agir “à titre purement personnel” (…)
Le Télégramme ( Merci à Snooker )