Seul petit candidat de droite, le souverainiste espère inscrire sa «nouvelle offre politique» dans le paysage et affirme qu’il sera «devant Joly», ajoutant : «en même temps, ce n’est pas difficile».
Un à deux points d’intentions de vote dans les sondages. Certains en feraient un drame, Nicolas Dupont-Aignan y voit une chance. La première candidature à la présidentielle du souverainiste, en rupture de ban avec l’UMP depuis 2007, seul «petit» candidat rescapé à droite, se déroulerait même, selon lui, sous les meilleurs auspices. […]
Il affirme qu’il ne donnera pas de consigne de vote pour le second tour. Sur France 2, mercredi soir, il a renvoyé dos à dos Hollande et Sarkozy, «des charlatans», selon lui. «Les gens sont rassurés car je ne suis pas un rabatteur, un Villiers bis. Je dirai à mes électeurs de comparer les programmes et de choisir celui qui reprendra le plus mes idées.» […]
Quant à Marine Le Pen, avec laquelle il assume une proximité dans le discours, il n’a pas supporté ses «déclarations scandaleuses sur l’affaire Merah. Elle fait une mauvaise campagne, fondée sur la haine de l’autre, elle n’est pas à la hauteur de la tâche». Finalement, le président de Debout la République n’est d’accord qu’avec Bayrou dont il fut le chef de cabinet en 1993. « Enfin sur l’analyse bien sûr, mais pas sur les solutions… »
Le JDD