Tribune libre de Paysan Savoyard
Le pays connaît de multiples difficultés : chômage, désindustrialisation, mauvais état des finances publiques, assistanat, délinquance. L’immigration est cependant de tous les maux de loin le plus grave : elle fait peser sur notre société, depuis cinquante ans, un danger mortel.
Les difficultés économiques et sociales sont sérieuses, mais elles ne sont pas vitales pour une société comme la nôtre : on peut rétablir l’ordre dans la rue ; on peut se relever d’une dépression économique même profonde et prolongée ; on peut inciter à se remettre au travail ceux qui vivent aux crochets de la société ; on peut faire des sacrifices, renoncer au superflu, accepter de manger des tubercules pendant des années si nécessaire ; on peut surmonter les conséquences d’une catastrophe environnementale ; on peut même se remettre d’une guerre…
On ne peut pas se relever de l’invasion du pays, de l’installation massive d’envahisseurs hostiles qui tendent progressivement à évincer la population autochtone.
Si l’immigration se poursuit, on ne se relèvera pas (et ce d’autant que les difficultés économiques et sociales découlent elles mêmes pour partie de l’immigration). C’en sera fini de notre société et la civilisation européenne dans son ensemble disparaîtra.
A l’exception remarquable du Front national, tous les partis politiques sont favorables à la poursuite de l’immigration. L’une ou l’autre des deux composantes du conglomérat gauche-droite sera probablement de nouveau portée au pouvoir pour cinq ans : de ce fait, si le rythme actuel se maintient, il y aura en 2017 2 millions d’immigrés supplémentaires (en tenant compte en effet de l’immigration légale, illégale, des naissances, des départs et des décès, le nombre des immigrés présents en France augmente actuellement d’environ 400 000 par an).
Face à ce danger mortel, les électeurs de ces partis qui gouvernent à tour de rôle portent une responsabilité personnelle considérable.
Que dire de plus aux immigrationnistes et à ces électeurs accrochés à ces catégories obsolètes, gauche, droite, centre ? Tenter de les convaincre ? Peine perdue. Essayer de les sortir de leur état hypnotique en leur représentant les conséquences effrayantes qui se profilent si les évolutions en cours ne sont pas d’urgence stoppées ? Inutile là encore : aveuglés par l’idéologie et protégés par leurs certitudes, les immigrationnistes ne portent pas attention aux faits.
Il n’y a plus en réalité qu’une seule chose à faire : leur dire, pour la satisfaction morose de les voir pâlir un instant, tout le mépris que nous éprouvons pour eux.
Voilà des gens en effet qui commettent le crime historique le plus absolu, qui se livrent au geste le plus fou qui soit, qui prennent le parti le plus absurde et le plus mortifère auquel on puisse songer : encourager l’invasion de son propre pays par des populations étrangères.
Tous les immigrationnistes, certes, ne sont pas enthousiasmés au même degré par l’arrivée massive des immigrés : mais tous considèrent le phénomène comme de toute façon inévitable et ils sont hostiles à toute mesure de protection.
Voilà des gens qui soutiennent dans tous leurs aspects les intérêts des immigrés, au détriment des autochtones.
Ils acceptent ainsi que les immigrés conservent sur notre sol leur culture et leurs modes de vie. Ils approuvent que les immigrés bénéficient de droits et de services financés par les impôts des Français. Et même de droits supérieurs à ceux de la population originelle : réputés être en difficulté sociale, les immigrés bénéficient en effet de prestations et de services que la majorité des Français de souche ne perçoivent pas. Mieux, des mécanismes de « discrimination positive » sont mis en place au bénéfice des immigrés.
Les immigrationnistes, dans la même veine, exonèrent par principe les immigrés de toute responsabilité dans les catastrophes en cours : c’est ainsi que les délinquants, le plus souvent étrangers ou d’origine immigrée, sont par eux considérés comme des victimes.
Voilà des gens enfin qui manifestent à l’égard de leur propre pays et de leur propre peuple, indifférence, mépris, hostilité.
Ils se veulent « citoyens du monde » ; déclarent qu’ils ne se sentent pas spécialement Français ou qu’ils ne sont pas fiers de l’être ; qu’ils sont nés en France « par hasard » et que cela ne leur procure aucun droit de propriété sur leur pays de naissance. Ils nient qu’il puisse exister une civilisation européenne ou affirment que, si elle existe, elle est bien médiocre (dans le même temps toutes les autres civilisations ont bien conscience d’elles mêmes et ont bien l’intention de perdurer, fut-ce par la conquête et la violence).
Ils se repaissent des « heures sombres de l’histoire de France », de l’esclavage, des colonies, des croisades, de l’exploitation du tiers-monde, toutes ces « fautes » justifiant selon eux la rancœur ou la colère des immigrés (comme si les Européens avaient été les seuls à se livrer à l’esclavage, à la conquête et à la guerre).
Ils dénoncent les « petits blancs », racistes, peureux et médiocres ; les fraudeurs « bien blancs » ou les délinquants en col blanc « bien de chez nous » (comme si la fraude ne concernait que les Français de souche). Ils raillent les « losers » blancs dominés dans les équipes de sport.
En un mot ils n’ont de cesse de cracher sur leurs compatriotes et de promouvoir les étrangers.
On peut les accuser de trahison : mais le concept même les fait s’esclaffer.
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Les immigrationnistes considèrent les patriotes et de façon générale ceux qui se déclarent Français et Européens de souche, comme des gens aux prises avec des problèmes psychologiques : la peur, la peur de l’Etranger, la peur de l’Autre.
Nous en avons autant à leur service et considérons nous-aussi leur psyché comme gravement atteinte. Leur comportement suicidaire, leur xénomanie, leur haine-de-soi, révèlent nous semble-t-il une psychologie lourdement déviante. Les partisans de la poursuite de l’immigration nous paraissent être des dérangés mentaux, probablement incurables.
Mais après tout nous ne sommes pas médecins et n’avons pas qualité pour poser des diagnostics. Laissons donc de côté les jugements d’ordre médical. En pensant aux électeurs des partis immigrationnistes, nous ne trouvons finalement plus qu’une chose à dire :
Qu’ils soient maudits !