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La Direction générale de l’admissibilité à Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) demande aux agents de l’immigration en poste à l’étranger de prévenir Ottawa si des gens qui veulent venir s’installer au Canada ont commis des actes dans leur pays qui auraient été jugés illégaux sur leur terre d’accueil, a appris l’Agence QMI.
«La violence domestique pourrait ne pas être proscrite dans certains pays alors qu’au Canada, elle pourrait être considérée comme une agression (ou) une agression sexuelle», lit-on dans la requête en date du mois de juillet 2011.

Les responsables de l’immigration citent également la polygamie, la culture et la commercialisation du khat, une drogue populaire en Afrique orientale, ou encore le port d’une arme dissimulée.

L’avocat spécialisé en immigration, Richard Kurland, dit que le gouvernement semble préoccupé par certaines normes culturelles importées au Canada par les immigrants, et que cela pourrait avoir des conséquences sur le choix des candidats qui seront autorisés à immigrer au Canada.
«Cela centralisera les informations de première ligne, de sorte qu’elles pourront être utilisées pour créer une nouvelle barrière, qui empêcherait des gens qui font des choses qui sont considérées comme “légales” dans leur propre pays, mais “illégales” au Canada, de venir ici, a expliqué l’avocat. Ce n’est peut-être pas un crime là-bas, mais est-ce que cela veut dire que nous devons automatiquement excuser chaque personne et lui remettre un visa?» (…)

Le guide répertorie désormais la violence conjugale, les crimes d’honneur et les mariages forcés comme étant des «pratiques culturelles barbares».

Cameroonvoice

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