Une partie des sondés osent avouer qu’en aucune circonstance ils ne voteraient blanc par anti racisme trompant ainsi les instituts de sondages. Des experts doutent toutefois de l’existence racialiste du vote «blanc » soulignant que l’opinion a évolué depuis le début de la campagne.
La méthodologie des sondeurs est également parfois pointée du doigt : ils sous estimeraient le vote communautaire qui en aucune circonstance ne voterait blanc. En effet, le vote blanc stigmatiserait avant toute chose les minorités et les français récemment issus de l’immigration du simple fait de son appellation de vote.. blanc.
Le vote blanc peut être considéré comme le refus d’une prise de position permettant inconsciemment d’admettre un racisme ordinaire. La campagne de la gauche s’est limitée à des appels de principe, éthiques, moraux, contre le racisme. Elle a éludé la question sociale, évitant ainsi d’entrer en résonance avec le mal-être des silencieux indécis. Ces indécis sont perdus et s’apprêtent en partie à voter blanc.
Dans notre société métissée voter blanc peut être considéré comme un renoncement à l’éthique morale contre le racisme, voter blanc c’est refuser de constater cette évidence que les peuples du Maghreb et sub-sahariens sont nos frères et nos sœurs » qu’ il n’y a « pas d’avenir pour la France sans eux » comme l’a rappelé Jean-Luc Mélenchon samedi sur les plages marseillaises, interrompu par les « tous ensemble, tous ensemble ! » « Notre chance c’est le métissage », a t’il lancé. Comment des lors ne pas désigner le voter blanc comme un acte raciste inconscient du fait de sa couleur blanche ?
En effet pourquoi appelle t’on un vote neutre un vote blanc et pas un vote noir ? La société française a évolué. Son métissage, son multiculturalisme, sa nouvelle richesse spirituelle ont en moins de 40 réussit sa mutation profonde en apparence, mais pas encore assez dans les esprits. SOS Racisme, la LICRA le MRAP ne se sont jamais intéressés de près à la portée psychologique du vote blanc et ce laxisme insupportable peut influencer les indécis ne voulant choisir aucun candidat tout en effectuant leur devoir de citoyen vers un vote raciste involontaire, certes mais raciste quand même.
Il faut abandonner la langue de bois, Pour éviter tout amalgame il devient urgent de changer l’appellation « vote blanc » par « vote noir ». Car indirectement quand on vote blanc on adhère et on soutient le blanc. En remplaçant le terme vote blanc par celui de « vote noir », la société française marquerait son esprit d’ouverture et sa volonté d’aller de l’avant en affirmant cette formidable richesse qu’est le vivre ensemble.
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