Fdesouche

Addendum du 19/04/2012
[dailymotion width=”580″ height=”321″]http://www.dailymotion.com/video/xq7jpf_le-plan-de-bataille-des-financiers_news?start=79#from=embediframe[/dailymotion]

C’est une note de neuf pages, en anglais, rédigée par le « premier broker indépendant en actions européennes ». Dans ce document, que l’on retrouve dans l’intégralité sur le site de Reporterre, on découvre « le plan de bataille des marchés » si François Hollande l’emportait. En voici une traduction…

Cheuvreux, c’est le « premier broker indépendant en actions européennes ». Avec des bureaux dans quatorze pays, à Tokyo, San Francisco, Amsterdam, Boston, cette filiale du Crédit Agricole conseille 1200 investisseurs institutionnels, notamment anglo-saxons – notamment des fonds de pension et des banques.

À ces 1200 clients « corporate », cette société a adressé une note brève, en anglais, de seulement neuf pages. Qui n’était pas destinée au grand public, donc – seulement aux opérateurs de marché. Mais quand on est tombés sur ce document, grâce au site www.reporterre.net, on a eu l’impression de découvrir le plan de bataille des financiers.

Car eux préparent déjà l’après élection.
 Et ils comptent bien en tirer une victoire, quel que soit le vainqueur : la fin du CDI.

Jacques Sapir sur la crise à venir après l’élection de François Hollande :

S’il est élu le 6 mai prochain, comme c’est le plus probable, le socialiste François Hollande devra clarifier sa position sur deux questions pressantes : l’austérité budgétaire et la réforme du marché du travail…

François Hollande a déjà signalé aux électeurs du centre qu’il ne reviendrait pas sur certaines des mesures les plus emblématiques et les plus utiles de son adversaire, s’il était élu. Il a en particulier fait savoir qu’il ne rétablirait pas l’infâme système des 35 heures sur lequel Nicolas Sarkozy est déjà revenu.

Il a également publiquement souscrit au programme de réduction des déficits accepté par Nicolas Sarkozy avec ses partenaires de la zone Euro.

Jusqu’ici, il a évité de promettre quoi que ce soit de concret qui satisferait l’appétit supposé de son électorat populaire pour l’interventionnisme étatique. Il a uniquement proposé quelques modifications mineures à la réforme des retraites de son opposant, ou encore à sa politique d’emploi public sans toutefois augmenter le nombre de fonctionnaires.

Somme toute, la seule ambiguïté de François Hollande, jusqu’ici, est de ne pas avoir fait une seule proposition de réformes favorables aux entreprises, en particulier du point de vue de la rigidité du marché du travail. Bien qu’on ne puisse lui reprocher d’avoir une approche stratégique, certaines clarifications deviendront rapidement nécessaires après les élections.

La menace d’attaques des marchés contre la dette souveraine de la France, due à la colère des partenaires de la zone Euro provoquée par l’inaction, devrait suffire à contraindre l’europhile pragmatique en lui.

Lire l’intégralité de l’article sur Fakir

Fdesouche sur les réseaux sociaux