Lundi peu après 20 h, plusieurs déflagrations ont été perçues aux abords du centre commercial des Hexagones, dans le quartier de la Petite-Hollande.
Black-out ! « Désolé, le sujet est sensible, on ne communique pas », coupe un officier de police. Même son de cloche du côté du parquet. Pourtant, l’affaire a fait du bruit. Dans tous les sens du terme. Lundi peu après 20 h, plusieurs déflagrations sont perçues aux abords du centre commercial des Hexagones. Les policiers déboulent sur place et ramassent plusieurs étuis de balles qui vont indiquer la nature d’une arme utilisée : une Kalachnikov. Un type de fusil qui fait décidément fureur dans le Doubs après l’extorsion à Maîche, il y a de cela dix jours d’un homme de la part de quatre jeunes. Et là déjà, un modèle AK47 avait été saisi.
Dans la Zup montbéliardaises, les langues ne se délient pas facilement. Sous couvert d’anonymat, certains évoquent une embrouille qui aurait pris naissance entre plusieurs protagonistes, sur une terrasse proche. Avant le retour et les coups de feu. De source proche de l’enquête, les policiers soupçonneraient un règlement de comptes sur fonds de stupéfiants. De quoi semer un certain sentiment de panique en pensant aux conséquences qu’une balle de guerre perdue de ce calibre aurait pu causer.
Est Républicain
(Merci à Urban “LIZARD” design – Bahia and São Paolo State Police Shock Battalions)