Monsieur François Hollande,
Tout laisse à penser que vous affronterez au second tour de cette élection le président sortant, Nicolas Sarkozy. Dans le même temps, l’abstention monte dans les sondages. Cela vous inquiète à juste titre.
La situation économique et financière aujourd’hui semble s’être améliorée depuis la tempête de décembre dernier. Mais, cette accalmie n’est que temporaire et conjoncturelle. Déjà, les différents indicateurs passent les uns après les autres au rouge. Les taux se tendent à nouveau sur l’Espagne et l’Italie. La Grèce est au bord du gouffre et le Portugal est dans une situation critique.