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Cent cinquante euros, c’est la somme qu’auraient réclamé les malfaiteurs qui ont enlevé Maxime*, 14 ans et demi. « Mon fils a été séquestré toute une nuit dans une cave du quartier des Louvrais à Pontoise », raconte Mathilde, sa mère*. Des faits qui remontent à la nuit du 16 au 17 avril. L’adolescent n’a recouvré la liberté que le lendemain et le domicile familial de Saint-Ouen-l’Aumône mercredi dernier.
Quand il rentre, Maxime est « traumatisé ». Il a passé une nuit dans le noir et le froid, sans boire, sans manger, sans toilette, « ils lui ont même braqué un pistolet sur la tempe », affirme sa mère.
La porte de la cave était fermée à clé de l’extérieur, et quand Maxime a été libéré « il était affamé et fatigué, j’ai cru qu’il était drogué tellement je ne le reconnaissais plus », explique sa mère.
Le motif des ravisseurs, qui sont toujours recherchés par la police, reste obscur. Mathilde explique que son fils « les avait déjà croisés, il y a environ deux mois, à la gare de Pontoise ». Ils lui auraient alors dérobé son téléphone portable. L’objet aurait été au cœur d’une nouvelle discussion quand les jeunes se sont rencontrés à la gare, dimanche, veille des faits. « Ils lui ont promis qu’ils allaient le rembourser et lui ont donné rendez-vous le lendemain. Et ils l’ont enlevé. » Pour sa mère, cela aurait pu tourner au drame : « Cette fois, ils ne l’ont pas tabassé, mais la prochaine? » Maxime a trouvé refuge hors du domicile familial le temps des vacances scolaires, pour éviter des représailles.

Le parquet précise qu’une enquête est en cours pour identifier les ravisseurs du jeune homme et ajoute que ce type de séquestration temporaire est « malheureusement fréquent ».

Le Parisien
(Merci à Mimi)

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