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Les téléspectateurs ont pointé du doigt le fait qu’aucune personne de couleur ne soit présente dans le soap-opera.
(…) Mais cela n’empêche pas «Girls» de déchaîner les critiques. L’absence de personnages d’origines étrangères fait cruellement défaut. Dans le premier épisode, seul un sans abri de couleur noire et un asiatique super pro en informatique sont de passage.

Vive les stéréotypes. New York est pourtant l’une des villes américaines les plus métissées…

Pourtant, «Girls» n’est pas la première série à faire ainsi preuve de discrimination. «Friends», «Sex and the City» et «How I met your mother», dont les intrigues se déroulent également dans la Grosse Pomme, ne donnent presque aucune place à des acteurs de couleur. Ou alors les personnages sont terriblement clichés, à l’instar du chauffeur de taxi indien auquel font appel Ted et ses amis.
Lena Dunham, la réalisatrice de la série (qui interprète également le rôle d’Hannah) doit encore faire ses preuves. Dans une interview accordée au «Huffington Post»,

la jeune femme de 26 ans a reconnu les lacunes de sa production et a promis d’aborder la question du métissage s’il devait y avoir une seconde saison.

«Je ne me considère pas comme «la voix» de ma génération, elle n’est pas seulement faite de filles blanches, a-t-elle confié. Il y a des hommes. Des femmes de couleur. Des personnes homosexuelles. L’idée que cette série pourrait parler à tout le monde est absurde.» Dans un chat organisé par HBO,

elle a également admis que le casting uniquement composé de personnes blanches était «un accident complet».

20 minutes

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