Sur le deuxième tour de l’élection présidentielle.
Le parti de l’In-nocence salue le beau succès remporté au premier tour de l’élection présidentielle par Mme Marine Le Pen, sur laquelle il avait reporté ses vœux après avoir constaté l’impossibilité pour son président Renaud Camus d’être lui-même candidat, faute des cinq cents parrainages requis. Mme Le Pen, en ayant près de vingt pour cent des suffrages exprimés, ouvre la voie à une très nécessaire recomposition du paysage politique, où les questions capitales de la contre-colonisation, du Grand Remplacement, de la décivilisation, de l’identité et de l’indépendance nationales pourront peut-être enfin faire l’objet de débats véritables.
Le parti de l’In-nocence constate que parmi les deux seuls candidats restant en lice, l’un, M. François Hollande, quelle que soit l’opinion personnelle que l’on puisse entretenir à son sujet, est porteur d’un projet qui cette fois consacrerait officiellement et sans recours le changement de peuple. Non seulement son élection concentrerait tous les pouvoirs de l’État entre les mains d’un seul parti et de ses affidés, elle assurerait le triomphe absolu de cette idéologie remplaciste qui, sous le nom abusif d’antiracisme n’exerce déjà que trop une implacable dictature de l’esprit, toute prête à s’exercer sans le moindre frein, avec le concours d’une justice servile et d’une presse perpétuellement dénonciatrice, sur les corps, sur les biens, sur les carrières, sur les destins.
Le parti de l’In-nocence, dans ces conditions, estime que l’exigence la plus pressante est de faire barrage par tous les moyens au candidat le plus ouvertement et emphatiquement remplaciste, celui qui veut donner le droit de vote aux étrangers non communautaires et qui augmentera encore l’immigration et les droits des immigrés. L’heure est trop grave, l’avenir de la France et de son peuple trop directement menacé, pour que la politique du pire puisse constituer une tentation sérieuse. Il n’est ni possible ni souhaitable de placer une espérance quelconque dans le chaos. Le vote pour Nicolas Sarkozy, si difficile qu’il soit pour ceux qui ont toujours combattu le président de la République sortant comme pour ceux qui l’ont soutenu et qu’il a cruellement déçus, est le seul qui soit encore ouvert pour les résistants au multiculturalisme pseudo-diversitaire ; et il ménage autant que l’autre, sans l’épreuve du chaos immédiat et de la tyrannie idéologique totale, les chances d’une salutaire redistribution des cartes.