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La sanction d’un Egyptien de 36 ans a été revue à la baisse par le Tribunal correctionnel jeudi. Il avait été condamné pour avoir violé une jeune fille anorexique, en pleine journée, au parc des Eaux-Vives. Durant l’audience, les tourments de la victime ont été à peine évoqués.

Me Dina Bazarbachi, pour la défense, soulignait que son client n’avait pas le profil d’un violeur et que les événements du parc des Eaux-Vives résultaient d’un «malentendu».
Or, nous apprenons aujourd’hui que la malheureuse s’est donné la mort il y a tout juste un an, en avril 2011, elle avait 26 ans. «Elle n’a pas supporté la perspective d’un nouveau procès (bien qu’elle n’aurait pas été convoquée) et l’éventuelle sortie de prison de son agresseur», explique son avocat, Me Vincent Spira. […] Jeudi, le Tribunal correctionnel, suite à une deuxième expertise psychiatrique a écarté la mesure d’internement infligée dans un premier temps au prévenu en plus de sa peine de prison (5 ans et 11 mois). Pour la remplacer par une mesure plus douce : un placement dans un établissement socio-éducatif semi-ouvert.
Pour prendre sa décision, le tribunal s’est basé sur les dires de l’expert. Lequel indiquait que l’évolution du prisonnier permettait de penser que le risque de récidive était désormais «faible à modéré». La procureure réclamait une troisième expertise ou, à défaut, le renvoi du prévenu dans son pays une fois sa peine purgée. […] Elle demandait aux juges de suivre les conclusions du deuxième expert et d’écarter l’internement. Ce qu’ils ont fait.
TDG

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