Le 29 avril 1992, l’acquittement des quatre policiers accusés d’avoir battu Rodney King, citoyen afro-américain arrêté à la suite d’un excès de vitesse, a déclenché l’une des pires émeutes de l’histoire des États-Unis. Les affrontements dans le quartier South Central ont fait 54 morts, 1 milliard de dollars de dégâts et nécessité le déploiement de plus de 13 000 soldats. Vingt ans après, où en est le quartier?
[youtube width=”600″ height=”344″]http://www.youtube.com/watch?v=P43WZd611WA[/youtube]
En 1992, le quartier majoritairement noir affichait un taux de chômage élevé, et ses habitants vivaient dans un état de pauvreté impossible à concevoir pour les gens des quartiers nantis du nord de la ville. L’acquittement des policiers qui avaient battu Rodney King – un épisode filmé par un témoin – a agi comme une étincelle.
Les émeutes ont provoqué des changements importants chez la police de Los Angeles (LAPD). En 1992, 59% des policiers du LAPD étaient blancs. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 37%.
La police de Los Angeles (LAPD) a été critiquée au lendemain des émeutes. Les policiers ont été accusés de faire régner un régime basé sur la peur et le racisme dans South Central. Vingt ans plus tard, les policiers adoptent maintenant une approche communautaire qui est beaucoup plus appréciée: […]
«La police était agressive depuis longtemps envers les Noirs, dit M. Smith. Nous devions baisser la tête sans rien dire. Le jour de l’émeute, tout ça a changé. Les jeunes. Les vieux. C’était un soulèvement généralisé.»
Cyberpresse.CA
Courrier International
Dailymail UK (en anglais)