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Pamphlet dont le titre résume bien le propos, Le multiculturalisme est un racisme qui se prend pour un antiracisme est un objet littéraire non identifié signé Marc Provencher.
Combinant une réfutation sérieuse de l’idéologie multiculturaliste canadienne, qualifiée d’« antiracisme racial », à un style emporté au ton badin, il propose un long détour par une réflexion sur le fascisme italien pour exposer sa thèse principale selon laquelle « le déterminisme biologique […] est une radicale négation de la culture ». Cette dernière, insiste Provencher, ne se transmet pas par le sang ou par l’hérédité ; elle s’acquiert. Elle n’est pas un fait de nature, donc de race, mais de civilisation.
« Le fait d’être mohawk, écrit par exemple Provencher, est une construction humaine ; c’est la version mohawk de l’humanité. »

Le sang mohawk, irlandais, québécois ou canadien, cela n’existe pas.

« Spiritualité, langue, culture passent par l’esprit de chaque individu, elles tiennent du devenir et non de la naissance ; elles sont toutes acquérables [sic] et transmissibles », explique l’essayiste.

Le multiculturalisme canadien, s’il reconnaît à juste titre la diversité humaine du pays, pèche en transformant les peuples en races, commettant ainsi l’erreur de s’opposer au racisme tout en tenant « la diversité humaine pour raciale ».

Or, explique Provencher, le premier pas vers le racisme, « bien avant d’en arriver au délire supplémentaire des races supérieures et inférieures, c’est justement la croyance que les peuples sont des races et que leurs relations sont raciales ». (…)
Le Devoir

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