Nicolas Sarkozy est en meeting à Toulouse et François Hollande au palais omnisports de Bercy (Paris).
Nicolas Sarkozy :
Je ne veux pas que la France sorte de l’histoire, en tant que peuple, en tant que Nation, en tant que civilisation.
«Mon projet c’est de remettre les frontières au centre du débat politique», lance le président-candidat qui «imagine déjà le procès en sorcellerie». Mais, tacle-t-il, «ce sont les staliniens du XXIe siècle. Ils n’ont plus de rêve, ils n’ont plus d’idéal; ils n’ont que les défauts». «Ma conviction absolue, c’est que la France doit rester un pays ouvert, poursuit-il. Je ne veux pas que la France s’isole.» Mais, affirme Nicolas Sarkozy, «Je veux des frontières respectées, des frontières défendues, des frontières qui permettent d’assurer la maîtrise de l’immigration et de lutter contre l’évasion fiscale que nous ne supportons plus».
Le Parisien
François Hollande :
C’est le patriotisme que j’oppose au nationalisme.
Il a exhorté le «rêve français». «C’est la promesse républicaine, ce que des générations avant nous ont construit, l’aspiration à la promotion et à accomplissement personnel mais d’avoir de la solidarité entre nous»,
Le patriotisme sert une cause plus grande que nous, il va vers l’essentiel, il est porteur de références pour nous même et les autres». «Le patriotisme c’est n’avoir peur de rien dans la compétition mondiale, dans l’Europe qui se construit», a insisté le candidat socialiste.
«La France ne s’est pas construit sur la nostalgie, le repli et la peur de l’autre. La France est grande dès lors qu’elle porte un message universel d’élévation. Nous devons écrire une nouvelle page, continuer la belle histoire de France», a ajouté François Hollande.
Le Figaro