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Il n’est pas rare aujourd’hui que des adolescentes de 14 à 18 ans prennent la pilule en Allemagne. Pas forcément pour avoir une vie sexuelle épanouie et sans risques, mais parce qu’elles tablent sur des effets secondaires des pilules de troisième et quatrième générations : perdre du poids, avoir de plus beaux seins, lutter contre l’acné, réduire les douleurs prémenstruelles.

L’industrie pharmaceutique a su profiter de ces avantages réels ou supposés pour attirer les jeunes filles vers ce type de consommation. Or, nombre d’entre elles ne sont pas suffisamment informées des risques, notamment dans le cas des pilules de quatrième génération à base de drospirénone, qui augmentent les risques de thrombose vasculaire.

La réalisatrice a suivi un groupe de jeunes filles dans leur vie quotidienne et leurs loisirs ainsi que lors de séances d’information sur la contraception. Certaines adorent mettre leur plaquette dans de jolis étuis décorés.

Mais leur façon décontractée d’aborder cette problématique amène le professeur Glaeske de l’université de Brême à se demander si la promotion de la pilule contraceptive par les grands groupes pharmaceutiques ne vise pas à faire absorber de plus en plus de médicaments à la population.

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