En France, la lutte syndicale s’inscrit dans une longue tradition d’opposition entre patrons d’un côté et salariés de l’autre. Les dirigeants semblent incapables de percevoir les forces de notre pays : innovation et entrepreneuriat ; tandis que les syndicats salariés semblent ne pouvoir exister qu’au travers de l’affrontement. Une situation archaïque en comparaison d’autres pays développés.
Quelles différences séparent le patronat français et ses homologues étrangers ? J’en vois trois, qui sont essentielles.
Premièrement, le Medef ne comprend rien à l’esprit de l’entreprise contemporaine. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer les sites Internet du Medef, de son homologue allemand, la BDI, et de leur équivalent américain, la NAM (National Association of Manufacturers).