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Le quotidien israélien Ha’Aretz se penche sur le cas de Juifs qui ont voté Marine Le Pen le 22 avril, oublieux de l’histoire du Front national. Pour eux, qui restent minoritaires, le parti d’extrême droite est le plus à même de les défendre – face à l’islam, en particulier.

“Certes, je n’ai pas été si surpris de voir que 7 à 8 % des électeurs juifs français avaient voté pour elle [selon des évaluations internes à la communauté juive], mais cela reste trois fois moins que la moyenne nationale.” “Nous avons analysé les résultats des circonscriptions où se concentrent de fortes communautés juives. Même si cette méthode n’est pas parfaitement scientifique, il ressort de nos enquêtes que, dans les ‘quartiers juifs’, on a nettement moins voté en faveur de Le Pen qu’ailleurs en France”, conclut Zerbib

Il y a quelques années, Michel Thooris, un ancien officier de police, travaillait encore pour le Crif, l’organisation faîtière des communautés juives de France, et l’aidait dans ses actions de riposte contre l’antisémitisme. Aujourd’hui, il est en lice pour siéger à l’Assemblée nationale française sous les couleurs du Front national (dans la huitième circonscription des Français de l’étranger) et il ne voit pas de contradiction entre l’un et l’autre de ses engagements. […] “Ne comptez pas sur moi pour vous expliquer ce qui se dit parmi les dirigeants du Crif, mais ce que je pense, c’est qu’il est naturel de se tourner vers Marine Le Pen quand on est juif. Elle lutte contre la criminalité et contre l’islam, ce qui signifie qu’elle défend les Juifs”, explique Michel Thooris à Ha’Aretz. […] Courrier International
(merci à Jemesensetrange)

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