Sabrina Ghallal se trouvait-elle avec les agresseurs d’un militant UMP vendredi soir ? La candidate assure que non. Faut-il la croire ?
CELA commence à faire beaucoup. La candidate aux législatives du Parti socialiste Sabrina Ghallal n’en finit pas de faire parler d’elle.
Après l’insulte sur Facebook à l’encontre du président des étudiants marocains (notre édition du jeudi 22 mars), le parrainage offert au candidat du NPA contre l’avis du PS,
la voici depuis ce week-end impliquée dans une affaire de castagne entre militants colleurs d’affiches.
Les faits relatés dans notre édition d’hier font état d’un militant UMP agressé par plusieurs colleurs d’affiches socialistes autour de la colonne située place du Général-Gouraud (à côté du domaine Pommery).
Selon plusieurs sources, Sabrina Ghallal était présente sur les lieux au moment de l’agression.
La peut-être future députée assure qu’elle ne s’y trouvait pas. Qui croire ? Que s’est-il vraiment passé autour de cette colonne ? (…)
Selon les témoins, Sabrina Ghallal n’a rien fait pour mettre fin aux violences. Et pour cause : « Je n’ai pas participé à cette opération, ni de près, ni de loin. De plus, je n’ai pas du tout eu vent d’une quelconque altercation.
J’ai entendu parler de cette histoire quand un journaliste m’a téléphoné samedi vers 15 heures ».
La socialiste s’estime victime de calomnies et de harcèlement, voire de racisme : « Je suis la seule candidate qu’on attaque en permanence et je suis la seule d’origine maghrébine. Ils ont inondé les réseaux sociaux en racontant que j’avais passé la nuit en garde à vue. Ce qui est faux et j’ai porté plainte pour diffamation ».
Des sources policières confirment que Sabrina Ghallal n’a jamais été placée en garde à vue.
Les mêmes sources policières précisent aussi qu’elle était bien présente sur le lieu de l’agression. (…)
La question est de savoir si Sabrina Ghallal peut continuer à représenter le PS pour les élections législatives si elle est impliquée dans une affaire d’agression :
« Elle m’a assuré qu’elle n’était pas sur place. Je n’ai pas de raison de ne pas la croire ».
