Addendum 09/05/2012
La présidente du FN conteste l’existence d’une «liste noire» de candidats UMP à battre, évoquée par Bruno Gollnisch.
Marine Le Pen, qui exclut « tout accord entre partis » avec l’UMP, se déclare toutefois, dans un entretien à paraître jeudi dans « Valeurs actuelles », « pas fermée » à une « entente » et à des « discussions » « au cas par cas », avec des candidats UMP aux prochaines législatives.
La présidente du FN a par ailleurs contesté ce mercredi l’existence d’une « liste noire » de candidats UMP « à faire battre à tout prix », disant « réprouver » cette expression confirmée mardi par le député européen FN, Bruno Gollnisch. « Je déteste cette expression. Nous n’avons pas effectué de liste et encore moins de liste noire de candidats UMP à faire battre à tout prix », a déclaré Marine Le Pen à l’AFP, ajoutant que Bruno Gollnisch lui-même, qu’elle avait « eu au téléphone », « (contestait) cette formulation ».
Néanmoins, s’« il n’y a pas de liste noire », « les électeurs » frontistes « se souviendront probablement de manière spontanée des candidats UMP qui se seront exprimés de manière violente à notre égard, y compris en appelant à voter socialiste », a souligné la présidente tu parti Front national.
Les Echos
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Mise au point de Bruno Gollnisch :
Contrairement à ce que laissent entendre certains commentaires, je n’ai jamais prononcé hier les mots de « liste noire » qui sont propres à la question d’une journaliste d’Europe 1.
Gollnisch2012.com
Bruno Gollnisch le confirme : il existe bien, au Front national, une « liste noire » de candidats UMP à faire battre aux législatives. Des personnalités qui ont publiquement affiché leur préférence pour un candidat socialiste plutôt qu’un candidat FN.
[audio:http://www.gollnisch.com/wp-content/uploads/2012/05/2012-05-08-gollnisch-france-info.mp3]
Gollnisch.com
Dans le viseur, se sont ces personnalités de droite qui ont fait clairement le choix de voter pour un «candidat socialo-communiste au Front national».
Nathalie Kosciusko-Morizet, qui va être servie, mais aussi Chantal Jouanno, Claude Guéant et Jean-François Copé sont les premiers visés par le parti frontiste.
Des personnalités qui, selon lui, «sont responsables de l’exclusion scandaleuse du Front national dans la représentation nationale, ce Parlement où nous n’avons ni député ni sénateur pour porter la souffrance et les espérances des 6,5 millions d’électeurs qui ont voté Marine Le Pen».
(Merci à RB)