(…) C’est l’histoire d’une famille politique qui nous a bassiné pendant cinq ans avec une réception au Fouquet’s et qui se prend les pieds dans le tapis deux heures à peine après son accession au pouvoir.
La délicieuse anecdote d’un ex-candidat à la magistrature suprême qui “aime tellement les gens” et “si peu l’argent” qu’il n’a sans doute aucune idée du coût d’affrètement d’un jet privé.
Le démarrage supersonique d’un “président normal” qui nous promettait une République exemplaire. La croustillante bévue d’un Monsieur-tout-le-monde qui ne trouve rien de choquant à emprunter aux milliardaires leur mode de transport pour bien vite regagner la capitale, après avoir fait un saut en province, afin d’y embrasser les cousins corréziens. Comme dirait l’autre, si à 50 ans, t’as pas les moyens de t’offrir une petite virée en Falcon, c’est que t’as raté ta vie. (…)
Le nouvel Observateur
À peine François Hollande a-t-il été élu, qu’une polémique enfle au sujet de du jet privé utilisé dimanche soir pour rejoindre à temps la Place de la Bastille.
François Hollande a-t-il commis une première boulette? Le candidat socialiste est l’objet de critiques sur la toile pour avoir rallié Paris à bord d’un jet privé (Falcon 900) dont le coût de la location avoisine les 17.000 euros, à en croire les tarifs proposés sur un site spécialisé, pris au hasard.
Un montant qu’a confirmé l’équipe de François Hollande qui révèle dans le Huffington Post avoir loué 2 Falcons pour 30.000 euros. S’il souhaitait être présent à Tulle au soir du second tour de l’élection présidentielle pour asseoir le caractère “normal” de sa présidence,
ce choix risque fort de se retourner contre le candidat du changement à l’instar de la soirée du Fouquet’s organisée par Nicolas Sarkozy au soir de son élection, en 2007. (…)