Ode à la «diversité» de la ville de Londres qui va organiser les jeux olympiques en août et septembre 2012 en favorisant les minorités. Article extrait du nouveau Respect Mag «L’Europe en panique identitaire».
Le succès des manifestations dépendra de 6 000 salariés, 70 000 volontaires et 100 000 contractuels. Les organisateurs avancent un chiffre étonnant : seule 20 % de cette force de travail sera dédiée aux «hommes blancs de moins de 45 ans», contre 80 % pour toutes les minorités citées !
Alors que la capitale anglaise s’apprête à offrir au monde de magnifiques Jeux olympiques d’été, les organisateurs de l’événement s’efforcent de répercuter la diversité anglaise à toutes les étapes. Cet élément a été un atout majeur de leur victoire. En finale de la compétition, la différence sautait aux yeux entre le traditionalisme désuet révélé par le clip français (un Paris de carte postale et des stars d’un autre âge), et la modernité du clip anglais célébrant une identité multiethnique très en phase avec les valeurs de l’olympisme.
Depuis 2008, le London 2012 Diversity and Equality Forum, une structure composée des cadres dirigeants des différentes instances organisatrices, s’attache à définir les axes d’évaluation de la diversité dans ces J.O. Et veille à la traduction effctive d’objectifs concrets. Dans les rapports annuels consacrés à cette question, pas de langue de bois ! On y admet simplement que le modèle dominant est celui de «l’homme blanc valide», un constat illustré par des tableaux chiffrés révélant leur proportion majoritaire dans l’emploi par rapport aux minorités. Six critères seront pris en compte par les équipes gérant le recrutement et les prestataires : âge, genre, ethnicité, handicap, religion, orientation sexuelle. […]
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