«Je propose ma candidature dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais». C’est désormais officiel, le chef de file du Front de Gauche a annoncé lui-même ce samedi qu’il se lançait dans la bataille des législatives face à Marine Le Pen à Hénin-Beaumont.
En déplacement dans le fief de l’ancienne candidate FN à l’élection présidentielle, l’eurodéputé a tenu une conférence de presse qui relance les hostilités avec sa rivale de l’autre «Front». Objectif : faire vaciller Marine Le Pen sur ses terres, et donner ainsi une résonance nationale à cet affrontement local. A la mi-journée, sur France 3, il a d’ores et déjà justifié sa candidature :
«Je suis un citoyen et partout chez moi. Je forme le voeu que les citoyens veuillent majoritairement être représentés à l’Assemblée nationale par quelqu’un qui porte comme réponse à la crise le social et pas l’ethnique».
« Ce n’est plus de la rage, c’est de l’amour, il ne peut plus vivre sans moi ! Est-ce que c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle, je ne sais pas», s’est amusée Marine Le Pen, lors d’une conférence de presse à Perpignan. Pour celle qui lancera, officiellement sa campagne à Hénin-Beaumont lundi prochain, la candidature de Jean-Luc Mélenchon est «un épiphénomène». Sa ligne de conduite : « ne pas tomber dans le piège tendu ».
Le défi de Jean-Luc Mélenchon est de taille. Au premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen est arrivée en tête des suffrages avec 31 % des voix, le double de Jean-Luc Mélenchon qui n’a reccueilli que 14,85 %.
Le Parisien