Le site yabiladi fait le portrait de Mounir Satouri , né au Maroc en 1975, arrivé en France à l’âge de 15 ans et naturalisé en 2002.
Lorsqu’on lui demande ce qui lui manque le plus du Maroc aujourd’hui : «Le Maroc !» répond-il sans hésiter. «Mais je suis et reste français à part entière. Cela m’apporte un équilibre dans mon identité».
Mounir Satouri fait parti de ces Français d’origine immigrée qui représentent aujourd’hui la diversité en politique et qui auront l’honneur, s’ils sont élus de siéger à l’Assemblée Nationale. […]
Les années passent et la passion pour la politique grandit chez le candidat. Il décide d’adhérer au Parti socialiste mais va y rester jusqu’en 2001, année où il basculera chez les Verts. La raison de ce basculement : les socialistes retirent dans leur programme le droit de vote des étrangers. Lui-même à cette époque n’a pas encore la nationalité française. Il l’obtiendra en 2002 par naturalisation.
Régulièrement, Mounir Satouri participe à des rencontres et colloques organisés au Maroc qui le mènent à échanger avec les élus locaux marocains. Il n’hésite pas à leur donner des conseils en matière de logement social pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que la France avec ses banlieues dans lesquelles existent pauvreté et exclusion. Il suit également de près les grands projets environnementaux du pays déplorant par exemple que le royaume n’utilise pas assez ses ressources naturelles pour faire baisser sa facture énergétique.