C’est une page qui se tourne à l’hospice Barbieux. L’édifice, qui hébergeait jadis l’hôpital de Roubaix, accueillait encore une chapelle datant du XIX e siècle.
Victime du désintérêt des patients et du départ des religieuses, la chapelle tombait en désuétude.
La direction de l’hôpital a décidé de récupérer les lieux pour en faire… un self-restaurant, à destination de ses salariés. (…)
« Nous sommes parties en traînant les pieds, comme si nous voulions rester », témoigne soeur Emmanuelle, l’une des dernières « rescapée » d’une communauté qui a compté jusqu’à cinq cent quarante religieuses.
La page s’est refermée en décembre 2010, obligeant la direction à prendre une décision en concertation avec les soeurs sur le devenir du lieu de culte.
Au grand soulagement de Chantal, membre de l’équipe d’aumônerie depuis une trentaine d’années : « La chapelle se détériorait, elle devenait vétuste. » Les soeurs ont déjà trouvé refuge dans une nouvelle salle, plus intimiste, qu’elles partagent avec la communauté musulmane, située près du service scanner de l’hôpital Provo.
La voix du Nord
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