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La présidente du Front national Marine Le Pen a souhaité dimanche sur France 3 «une grande recomposition» de la droite «en opposition» à la gauche, réaffirmant qu’elle ne donnerait pas de consigne de vote au second tour des législatives en cas d’absence de candidat FN.

Il n’y a qu’un malheur, c’est que l’immense majorité des électeurs de l’UMP se sentent beaucoup plus proches de nous que de leurs dirigeants qui tendent à gauche.
Marine Le Pen s’est insurgée contre «cette mise à l’écart» du FN par l’UMP, y voyant «le retour de la machine à perdre». «On leur a tendu la main, une fois de plus, ils nous ont fermé la porte sur les doigts, ils n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes», a-t-elle lancé.
«S’il m’arrive de donner des consignes, ce sera des consignes au cas par cas. Ça dépendra du cas». Elle a reproché «à Nicolas Sarkozy et aux dirigeants de l’UMP (…) d’être totalement soumis à l’idéologie de gauche, au point pour un certain nombre d’entre eux (…) de s’apprêter à voter socialiste au second tour des législatives». C’est «la même idéologie laxiste, immigrationniste, européiste, je suis la chef de l’opposition au système», a-t-elle soutenu. […] Elle s’en est pris, outre à la ministre de Justice Christiane Taubira «indépendantiste» et «communautariste», au ministre de l’Économie et des finances Pierre Moscovici, qu’elle a traité de «carpette face à l’Union européenne, au Fonds monétaire international, à la Banque centrale européenne».
Le Point

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