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Jean-François Copé, numéro un de l’UMP, a vu dans la demande de Robert Badinter de mettre fin à la présence à vie des ex-présidents de la République au Conseil constitutionnel la poursuite d’un «concours d’inélégance» du nouveau pouvoir vis-à-vis du sortant.
Dans une tribune publiée dans Le Monde, l’ancien président du Conseil constitutionnel et ex-sénateur PS réaffirme son hostilité à cette «insoutenable exception française».
La suppression de cette mesure figure parmi les engagements de François Hollande.
«Le concours d’inélégance se poursuit à un rythme soutenu», a déploré M. Copé. «Les nouveaux dignitaires se croient obligés de se comporter de manière inélégante vis-à-vis de Nicolas Sarkozy», a accusé le député-maire de Meaux. Selon lui, M. Badinter n’avait rien dit en ce sens quand il présidait les Sages du Palais Royal.
La présidente du Front national, Marine Le Pen, s’est elle déclarée «contre» le fait que les anciens présidents de la République siègent au Conseil constitutionnel, se disant en accord avec Robert Badinter sur ce sujet. «M. Badinter a parfaitement raison, ça ne se justifie en aucune manière et ça commence à poser des véritables difficultés: voyez par exemple la manière dont le Conseil constitutionnel a été amené à prendre position dans l’affaire des parrainages de maires», a-t-elle dit. (…)
L’Union

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