Pour une simple remontrance, cinq membres d’une même famille ont été agressés par une trentaine de jeunes. Les victimes cherchaient une pharmacie de garde quand les faits se sont produits.
ILS cherchaient une pharmacie de garde, ils ont fini aux urgences. Cinq membres d’une même famille se souviendront longtemps de leur passage au quartier Croix-Rouge à Reims, où une trentaine d’individus leur sont tombés dessus à la suite d’une simple remontrance en voiture. « Alors que je me dirigeais vers le parking, cinq jeunes ont traversé la route devant moi n’importe comment. J’ai dû m’arrêter. Machinalement, j’en ai regardé un. Il m’a défié du regard et m’a dit : « Nique ta mère ! » Je suis quelqu’un de droit, d’honnête. Je n’accepte pas qu’on puisse insulter les gens comme ça. Arrivé sur le parking, je suis descendu et j’ai demandé à ce jeune pourquoi il m’avait insulté. Et alors là, en quelques secondes, le groupe des cinq s’est retrouvé à une trentaine. Des copains sont arrivés de partout. Un jeune a collé sa tête contre moi en hurlant. Je l’ai repoussé. J’ai commencé à me prendre des coups dans tous les sens. J’en ai vu avec des bâtons, d’autres avec des ceintures. Mon beau-père est descendu pour s’interposer. Lui aussi a été frappé. Nous étions encerclés. »
Les violences n’ont même pas épargné la jeune femme enceinte, frappée au ventre d’un coup de ceinture puis poussée à terre. Pendant ce temps-là, un quatrième individu s’est engouffré dans la voiture pour voler le sac à main de la jeune femme.
Bilan : 70 € disparus avec le sac ; blessures au bras, à la tête, au dos et aux jambes pour le concubin (deux jours d’incapacité totale de travail) ; douleurs aux jambes pour la concubine ; crise d’angoisse de sa sœur enceinte prise de contractions juste après l’agression. « Le travail a démarré dès notre arrivée à l’hôpital. Elle a été admise à la maternité où elle a accouché le lendemain midi. Heureusement, il n’y a pas de séquelles. Le bébé se porte bien. » Plainte a été déposée.
L’Union
(Merci à Jean Bart)