[…] « Je ne reconnaîtrais pas le résultat des urnes si les étrangers ont le droit de vote car un maire élu par des électeurs étrangers est un maire sous tutelle de puissances étrangères. Je ne vous parle pas des communes de l’Ouest lyonnais mais de Vaulx-en-Velin, Saint-Priest, Saint-Fons ou Vénissieux. La démocratie, ce n’est pas ça. Quand des puissances étrangères se mettent dans des élections pour défendre leurs propres intérêts, nous ne sommes plus en démocratie ».
Du droit de vote, il a glissé sur la thématique d’un mode de vie « à la française » qui seraient remis en question par l’immigration :
« L’assimilation et même l’intégration ne fonctionnent plus. Dans nos rues, vous avez vu, on a plus en plus femmes voilées ou d’hommes qui se baladent en djellaba. J’ai rien contre les djellaba. Mais j’aime les voir quand je suis en vacances au Maghreb. Ici, c’est l’Europe, pas le Maghreb ».
La conclusion de son argumentaire est simple et fortement applaudie :
« S’il y en a qui ne veulent pas comprendre, l’aéroport n’est pas loin, ils n’ont qu’à prendre l’avion ».
« Mon responsable de campagne s’appelle Mohamed »
A ceux qui lui reprochent d’épouser les thèses du Front National, Philippe Meunier répond qu’il est pour l’« assimilation » car « il y a des façons de faire pour mettre un coup d’arrêt à l’immigration ». Et il prend l’exemple du responsable de sa campagne pour la ville de Décines :
« Il s’appelle Mohamed Rabehi. Il fait tout ce qu’il faut pour être intégré. Il ne doit pas être responsable de ce que les autres font. Les autres, ça ne me gêne pas de les mettre dans l’avion ». […]
Rue89