Oui, la garde des Sceaux est une communautariste convaincue
Lundi, Le Monde nous rapporte que Christiane Taubira, depuis qu’elle a été nommée garde des Sceaux, est “l’une des cibles privilégiées de la droite et de l’extrême droite sur le Web”. Une rumeur, étayée par de vieilles photos de drapeaux français brûlés à Toulouse en 2007, lui prêterait même des propos qu’elle n’a en fait jamais tenus.
L’auteur de l’article, Samuel Laurent, dénonce alors, tweets à l’appui, les attaques dont la ministre de la Justice est victime : l’occasion, pour lui, de confondre droite et extrême droite, mais surtout, de mettre sur un même plan une rumeur imbécile et les critiques légitimes suscitées par la loi Taubira de 2001 sur la traite négrière. La réacosphère reprocherait ainsi à Christiane Taubira de vouloir “étouffer la traite arabo-musulmane” pour accuser les seuls “Blancs”. Le journaliste du Monde semble oublier que de nombreux historiens, indépendamment de leurs opinions politiques, ont dénoncé cette même loi. Il préfère incriminer la réacosphère : une façon de discréditer tous les contradicteurs de Christiane Taubira en les faisant passer pour d’immondes racistes. C’est une explication facile, qui revient à dire que Christiane Taubira, à cause de sa couleur de peau ou de ses revendications communautaires, est intouchable. Or, n’est-il pas légitime de questionner sa nomination place Vendôme ? Et pourquoi cette nomination suscite-t-elle justement tant de controverses ? […]
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