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Après sa représentation à un niveau inédit dans le gouvernement Ayrault, la diversité pourrait franchir aux législatives de juin les portes de l’Assemblée nationale, jusqu’ici très “blanche” avec aucun élu en France métropolitaine d’origine africaine ou maghrébine.
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Lors des dernières élections législatives, on comptait 15 élus de couleur parmi les 22 députés et désignés dans les collectivités d’Outre-mer et une seule sur les 555 députés de la métropole. Il s’agissait de l’Antillaise George Pau-Langevin, aujourd’hui ministre déléguée chargée de la réussite éducative.

Un nombre record de candidats issus de la diversité s’étaient pourtant présentés à ce scrutin de 2007, mais une poignée d’entre eux étaient en position éligible.

Pour les élections de juin, le Parti socialiste a désigné 25 candidats issus de la diversité, dont dix dans de “bonnes” circonscriptions, c’est-à-dire susceptibles d’entrer à l’Assemblée nationale.
“Aujourd’hui il y a une seule élue, George Pau-Langevin, qui est aujourd’hui ministre. Nous aimerions arriver à au moins dix”, a expliqué Martine Aubry, première secrétaire du PS.

Le PS a notamment “gelé” des circonscriptions réservées à des candidats de la diversité. Un choix diversement apprécié au sein du parti.

Kader Arif, proche de François Hollande, est ainsi confronté à deux candidatures socialistes dissidentes en Haute-Garonne. Daniel Ruffat et Gilbert Hébrard, qui ont chacun des mandats de maire et conseiller régional, ont mal pris que la 10e circonscription soit gelée en faveur de M. Arif même si celui-ci est bien implanté dans le département. (…)
Le nouvel Observateur

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