Voici donc le résultat de la collaboration fructueuse de quelques lecteurs, fort dévoués qui se sont répartis les tâches de traduction. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés et tout particulièrement Romégas, coordinateur et cheville ouvrière indispensable de cet original travail de réinformation.
Néanmoins, tout reste à faire puisqu’il s’agit à présent de faire connaitre cet épisode douloureux et méconnu de notre Histoire de France. C’est à vous lecteurs, de diffuser sur les forums de discussions, les forums d’actualité, les forums spécialisé (historiens, culture) de Grande Bretagne, d’Italie, de Turquie, d’Amérique du Nord, de Russie, ou d’Israël, les travaux de l’immense Reynald Seycher.
En aucun cas l’esprit de cette démarche n’est animé d’une volonté revancharde ou nostalgique : il s’agit bien plus d’une exigence de vérité sur les mensonges d’une époque, où la pureté idéologique a directement inspiré les génocides du XXème siècle. Ces travestissements historiques se sont perpétués jusqu’à nos jours.
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Un lecteur, notre ami Romégas, s’est lancé dans un travail de traduction pour produire une version courte et sous-titrée en anglais, du documentaire sur le génocide Vendéen. Afin de réduire la charge de travail, et afin de rendre plus dense, plus efficace et plus dynamique la version internationale, les 1h10 ont été ramenées à 30 minutes. L’ensemble du texte a été retranscrit par écrit, facilitant le travail collaboratif de traduction.
C’est sur cette base que nous sollicitons les compétences de nos lecteurs pour se saisir d’un passage et de proposer une traduction en langue anglaise. La transcription se présente sous la forme de 84 éléments numérotés afin de mieux coordonner les efforts de chacun.
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Cette démarche de traduction et diffusion, s’inscrit dans un contexte politique où chacun d’entre nous peut observer avec consternation et parfois rage, les leçons perpétuelles distribuées par les élites et les représentants légaux de notre pays à l’ensemble des pays de la planète. La récente et saugrenue affaire de la criminalisation de la contestation du génocide arménien par les Turcs, est venue, une fois de plus, nous plonger dans un embarras certain. De qui sommes-nous les descendants, pour ainsi distribuer bons et mauvais points à chaque pays, à chaque régime, aussi détestable soit-il ?
Drapée d’une vertu mystique, virginale, et quasi incontestable, la patrie des droits de l’homme, se présente en donneuse de leçon pour l’éternité à la terre entière et au-delà peut-être même.
Chaque pays est censé obtempérer pour s’incliner devant les oukases, les arbitrages, les jugements de la République française, dés lors que la vertu démocratique ou les droits de l’homme semblent ébréchés aux entournures, dans une contrée lointaine.
Or les récents travaux de l’historien Reynald Seycher, bouleverse radicalement la vision idyllique d’une révolution du peuple; elle fut plutôt bourgeoise, maniaque et absolument sanguinaire. Nul ne pouvait imaginer que les racines des pires crimes génocidaires du XXème siècle, nazisme et communisme se nichaient dans le sinistre épisode vendéen longtemps, trop longtemps camouflé.
Que ce documentaire contribue à faire éclater la responsabilité sanglante de la république à la face du monde, est une œuvre de vérité peu flatteuse, il est vrai, pour ceux qui, bien souvent, se firent les immondes complices de régimes absurdes; elle n’en reste pas moins, absolument indispensable pour la vérité historique.
Les apologistes médiatiques des succès des révolutions communistes au temps de la guerre froide, se sont sans vergogne inspirés de la pureté de la révolution française pour justifier l’injustifiable. Trosky avait parfaitement intégré l’épisode du populicide vendéen. A l’heure des repentances confortables des salonards de cabinet d’aisance républicain, il est grand temps de faire savoir au plus grand nombre, que le crime contre l’humanité fut le compagnon de route de la révolution française.
Revoir L’Ombre d’un doute (Fr3) : Les massacres en Vendée durant la Terreur (1793-94)