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Addendum. Le tabassage ? « Je ne sais pas ce qui s’est passé, ce sont les deux autres, je suis resté dans la voiture », dit-il. Qui sont les deux autres ? « Je ne sais pas, je ne connais que leur prénom », prétend l’agresseur.
« Un coup comme ça, on ne le prépare pas avec deux personnes qu’on ne connaît que depuis quelques minutes », assure la procureure. Mais Carole Pautrel ne requiert que quatre ans. Après la plaidoirie efficace de Me Julien Haquette, ce sont quatre ans de prison dont un an avec sursis qui tombent.

Nord Eclair
(Merci à Sagremor)
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C’est un bon Samaritain que ses agresseurs laissent pour mort dans un terrain vague à Frelinghien. Tout commence par des cigarettes achetées à Lille.
Le 26 octobre dernier, les consommateurs se pressent au « Versailles », ce café-tabac ouvert très tard dans la nuit. Devant l’établissement, trois jeunes acheteurs de cigarettes hèlent un brave homme âgé de 55 ans qui regagne sa voiture. Ils disent se trouver sans moyen de transport ; l’automobiliste ne pourrait-il pas les raccompagner où ils résident ? Qu’à cela ne tienne, le bon Samaritain les embarque. Mais, dans la voiture, ça tourne vilain. Le conducteur est frappé. Il se retrouve, roué de coups et inconscient sur un terrain vague à Frelinghien. À vrai dire, on n’aura aucun élément sur ce qui s’est passé puisque le tabassé ne se souvient de rien après le départ du « Versailles ».
Une chose est sûre : la victime a été laissée pour morte dans la nuit et les agresseurs se sont acharnés sur elle. À tel point qu’une hanche en plastique a dû être implantée sur le tabassé. Les médecins légistes attestent de vingt-sept jours d’immobilisation.
(…) Le travail de bénédictin des policiers a payé : un certain Azeddine Dhifallah, un Armentiérois de 28 ans, est interpellé jeudi en prison où il purge une petite peine pour vol.
« Je devais être libéré la semaine prochaine » dit-il, hier, en comparution immédiate devant le président René Zanatta. L’agresseur reconnaît sa participation mais ne donne aucun élément sur les deux autres malandrins. « Des Belges » assure-t-il. Le prévenu est déjà titulaire d’un casier judiciaire avec neuf condamnations. Il ne veut pas être jugé tout de suite et la procureure demande un mandat de dépôt. L’agresseur n’a pas un regard pour l’homme, muni d’une canne, qui se traîne jusqu’au banc des parties civiles.
Nord Eclair
(Merci à Urban “LIZARD” design – Bahia and São Paolo State Police Shock Battalions)

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