Lors du premier procès en Egypte pour harcèlement sexuel, en 2008, Mohamed Diab a découvert ce fléau national. Il en a fait le sujet de son premier film en tant que réalisateur, « les Femmes du bus 678 » (en salles demain). Édifiant.
Comme d’habitude, le bus est bondé. Et, une fois encore, Fayza va préférer dépenser quelques livres pour rejoindre en taxi son bureau de fonctionnaire. Une question de confort ? Si on peut dire…
Fayza, comme Seba ou Nelly, toutes trois de milieux différents, ne peut simplement plus supporter que, profitant de la foule, les hommes se frottent à elle, la touchent.
C’est avec ce sujet tabou, et véritable fléau national en Egypte, qu’un homme, Mohamed Diab, a choisi de se lancer dans la réalisation. (…)
Le nouvel Observateur