En Russie, dans la région d’Orenbourg, frontalière avec le Kazakhstan, les autorités russes se méfient sérieusement des étudiants africains.
Les ressortissants de plusieurs pays africains, notamment du Zimbabwe, du Congo et du Tchad, qui résident dans le foyer de l’Institut d’Etat de Management d’Orenbourg (Ogim) en font les frais, raconte le quotidien russe Kommersant.
Le chef d’administration de la ville d’Orenbourg Evguéni Arapov les somme de quitter leur foyer de résidence pour la période d’été.
La raison? Pour éviter que les Africains ne violent les enfants qui vont passer leurs vacances estivales dans un camp situé sur le même lieu, à savoir un parc forestier de loisirs appelé Doubki et étendu sur plusieurs centaines d’hectares.
La résidence où loge les étudiants africains leur a été louée par l’institut dans lequel ils étudient. Elle se situe à l’intérieur de ce grand parc de vacances. Pendant l’été, le site retrouve sa fonction initiale et accueille des enfants et des adolescents.
Mais pourquoi chasser les étudiants africains? (…)