Mercredi, Jean-Luc Mélenchon était dans la capitale pour apporter son soutien aux candidats parisiens du Front de gauche. Une journée marathon à dix jours du premier tour des élections législatives.
«Si vous êtes fâchés, pas fachos, venez-vous mettre en colère avec nous!», lance-t-il alors, rappelant son combat contre le FN à Hénin-Beaumont, où il dit mener «la chasse aux vampires».
«Alors les berbères, ils vont bien ? », demande le leader du Front de gauche en passant la tête chez L’auberge berbère, un restaurant. […]
Jean-Luc Mélenchon rejoint ensuite le secrétaire national du Parti de gauche, Alexis Corbière, dans la 8e circonscription. Là encore, il serre les mains des commerçants qui rangent leurs stands cours de Vincennes. L’une refuse. Le Front de gauche, «c‘est pour les assistés», explique-t-elle au JDD.fr, ajoutant avoir soutenu Nicolas Sarkozy et «le Front de droite» lors de la présidentielle. «>Moi, j’ai un nom français, et je n’ai pas le droit aux aides. Alors serrer la main de quelqu’un qui est contre moi, non merci», poursuit la commerçante. […]
La journée s’allonge. Une pause Perrier est nécessaire. «Les gens sont tellement gentils que ça défatigue», assure l’ancien socialiste. Avant de rejoindre Danielle Simmonet (6e circonscription), rue de Ménilmontant. Pour un rendez-vous avec des lycéens sans papiers. «Tout ça n’a aucun sens. La situation est absurde (…) L’immigration fait partie de la respiration de la société», affirme Jean-Luc Mélenchon, après les prises de parole de plusieurs d’entre eux. «Nous voulons le retour au droit du sol intégral», poursuit-il, demandant là encore un «arrêt des expulsions le temps que la nouvelle assemblée soit installée».
Le JDD