La retraitée de 78 ans a visé les parties d’un colosse d’1.90m, le faisant ainsi fuir.
Manifestement, elle avait mangé du lion. Pensez donc, 78 ans au compteur de la vie. Le lâche agresseur aurait pu s’en prendre à une autre victime, mais non, l’agresseur choisit ses proies lâchement. Du haut de son 1,90 m et du bas de ses 20 ans tout juste franchis, il a bondi sur cette quasi-octogénaire, se disant que l’affaire était dans le sac. Boucles d’oreilles et collier compris, mais la retraitée ne s’en laissa pas compter. Elle prit ses jambes à son cou, son courage à deux mains et résista au colosse sans scrupule, se débattit sans vergogne, avec la force des ans et l’humeur des anciens. Et puis, il lui revint soudain chose que la vie lui avait enseigné, que l’homme avait un point faible qu’il prit longtemps pour un point fort, là entre les jambes, signe de sa masculine condition, mais qui était aussi son plus ordinaire talon d’Achille. Un coup de pied bien localisé. Et voilà notre colosse aux parties d’argile hurlant tout à coup de douleur, qui prenait ses jambes et ce qu’il restait du reste à son cou
L’agresseur prit la fuite, renonçant à emporter les bijoux -les autres- tant convoités. La force des ans l’avait emporté sur la force de la force. Monsieur repartait bredouille, tandis que l’agressée fera quand même un petit tour à l’hôpital d’Aubagne. Quelques soins, et puis s’en ira pour de nouvelles aventures de retraitée courage.
La Provence
(Merci à Antibarbare)