Avant le spectacle qu’il avait donné le 26 mai dernier, l’humoriste, gêné par la présence d’un jeune homme en fauteuil roulant, l’avait fait déplacer dans les coursives du théâtre de Bastia loin de son regard. Selon Guillon, il allait empêcher les “valides” de rire.
Contacté, l’humoriste réfute cette version des faits. “Je suis arrivé très tard à Bastia du fait de la forte circulation. J’ai été informé à la dernière minute qu’il y avait un handicapé placé tout près de la scène. J’ai alors demandé à ce qu’il soit placé dans la salle et que cette mesure soit gérée le mieux possible.
Je ne voulais pas qu’il soit mal à l’aise et que le public soit dérangé par sa présence sur un fauteuil roulant.” (…)
Corse Matin
Avant le spectacle qu’il a donné le 26 mai dernier, l’humoriste, gêné par la présence d’un jeune homme en fauteuil roulant, l’a fait déplacer dans les coursives du théâtre de Bastia loin de son regard. Selon Guillon, il allait empêcher les “valides” de rire.
L’humoriste parisien, qui se veut si caustique d’habitude, n’a pas supporté d’avoir dans son champ de vision, lors de son récent spectacle sur la scène du théâtre de Bastia, un jeune homme à mobilité réduite. Ce jeune homme s’appelle Christian B. Il a raconté sa mésaventure ce mercredi sur Facebook.
Dans son témoignage, qu’il a posté sur le mur du groupe “Pour l’accessibilité des lieux publics corses en fauteuil roulant”, Christian raconte : “A notre arrivée, l’équipe du théâtre et de la sécurité sont à côté de nous, et discutent. Apparemment il y a un problème, le problème,ce serait nous. Le régisseur de Stéphane Guillon arrive et dit clairement à tout le monde que nous ne pouvons rester là, car (…) cela va troubler l’humouriste et lui faire perdre le fil de son spectacle.
Ce monsieur a lors dit que si je restais à cette place, le spectacle serait purement et simplement annulé sur décision de Stéphane Guillon lui-même.”
Après plusieurs allers-retours dans la loge de Stéphane Guillon, “le régisseur est revenue et a demandé à ce que je sois placé dans les coursives, à l’abri du regard de Stéphane Guillon”, poursuit-il. (…)
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