Dans la 10e circonscription, PS et UMP s’affrontent par le biais du collage d’affiches électorales. La tension monte, plusieurs plaintes ont été déposées.
Recouvertes, déchirées, détournées. A Cergy, la durée de vie des affiches électorales ne dépasse pas deux heures. C’est une véritable guerre qui s’est engagée ces derniers jours sur la partie nord de la ville, qui abrite une nouvelle circonscription, la dixième (Cergy-Nord, l’Hautil moins Neuville). A tel point que de vives tensions se font sentir entre l’UMP et le PS.
« L’un de nos colleurs s’est fait frapper à coups de pied à la gare de Cergy-Saint-Christophe, mercredi. On lui a volé son matériel de campagne. Il est allé porter plainte. »
L’UMP assure avoir déposé cinq plaintes, une pour cette agression physique, quatre autres pour des agressions verbales. « C’est très violent avec les socialistes. Ils sont à cran. On se fait traiter de sale nazi »,
rapporte Audrey Tamborini. « Si les militants UMP sont mal accueillis dans les quartiers populaires, ils devraient se poser des questions », répond Dominique Lefebvre, qui condamne l’agression physique, en assurant que ce n’est pas le fait de ses équipes. « C’est simple, nous avons donné des consignes strictes d’éviter tout contact physique », explique-t-il. L’un de ses colleurs a aussi porté plainte vendredi pour menaces de mort. Il a été pris à partie jeudi et insulté. (…)
La tension est telle que, côté PS, on ne colle plus de nuit. Samedi, c’est à 8 heures du matin, seau de colle et balai à la main, qu’Abdallah, 54 ans, et Adil, 43 ans, militants socialistes depuis cinq ans, entament la tournée des quartiers (…)
Le Parisien