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Contactée ce mardi matin, Marie-Anne Haas revient sur cet incident et précise ce qu’il s’est passé. Elle indique avoir passé la matinée sur le marché avec trois militants pour faire campagne. “On a rencontré le PS, le NPA (le parti réfute totalement avoir rencontré Marie-Anne Haas sur le marché, ndlr), des commerçants, c’était calme et bon enfant”.
En regagnant leurs véhicules, garés près de l’église, le groupe de quatre militants FN a continué à distribuer des tracts dans les boîtes aux lettres. “Nous sommes alors tombés sur un groupe de six ou sept marginaux installés à la terrasse d’un café. Ils ont été agressifs en nous disant qu’ils allaient nous faire bouffer nos tracts. Nous sommes passés sans
faire d’histoire mais deux d’entre eux ont commencé à nous courser”, explique Marie-Anne Haas.
“Bousculée contre un mur”
Selon la candidate Front national, ces deux personnes ont alors agressé son groupe. “J’ai été bousculée contre un
mur. J’ai sorti une bombe de défense dont j’ai essayé de me servir mais elle n’a pas fonctionné”. Les deux agresseurs auraient alors donné de multiples coups aux trois militants accompagnant la candidate avant de regagner la terrasse où ils prenaient un verre.
Quelques minutes plus tard, les gendarmes de Carhaix sont arrivés sur place. Selon Marie-Anne Haas, ils ont conduit un seul homme dans leurs locaux, les autres devant être entendus plus tard.
Le Télégramme
Les faits remontent à samedi dernier, à Carhaix, où Marie-Anne Haas, la candidate du Front national dans la sixième circonscription de Châteaulin-Carhaix, menait campagne sur le marché, accompagnée de trois militants frontistes. “A la sortie du marché pour regagner nos véhicules, nous avons été victimes de violences verbales et physiques par des marginaux. Deux de mes collaborateurs ont eu respectivement 3 et 8 jours d’interruption temporaire du temps de travail (ITT)”, raconte la candidate.
Une plainte déposée
Nous avons vérifié : une plainte a bien été déposée à la brigade de gendarmerie de Carhaix qui est même intervenue sur place. Aucune confirmation en revanche, d’une quelconque interpellation.
Lors de l’interview qu’elle nous avait accordée dans le cadre de la campagne, Marie-Anne Haas avait dénoncé des “problèmes de drogue” à Carhaix et “d’insécurité” dans certaines zones de la circonscription. Aujourd’hui, elle ironise : “Certaines rues de Carhaix vont-elles devenir comme le 93 ?”.
Le Télégramme

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