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Toujours impactée par la crise immobilière et un taux de chômage élevé, la Californie ne peut plus boucler son budget et affiche un déficit de 16 milliards de dollars. Le gouverneur coupe dans les budgets et en appelle aux électeurs pour augmenter les impôts.

La Californie s’enfonce dans la crise. En janvier, le gouverneur démocrate Jerry Brown avait annoncé un déficit de 9,2 milliards de dollars (7,4 milliards d’euros). Mais confronté à des revenus plus bas que prévu à cause de la crise économique, il a dû réviser ses prévisions. A la mi-mai, il a annoncé un déficit de 16 milliards de dollars (12,9 milliards d’euros) et proposé un nouveau budget d’austérité. Sa recette comprend aussi des augmentations d’impôts qui seront soumises aux électeurs en novembre.

Problèmes structurels

« Ce n’est pas un problème de dépenses, mais de revenus. Les impôts en Californie sont bas pour le niveau de services qui est plus généreux que dans beaucoup d’états », explique John Ellwood, professeur politique publique à l’université de Berkeley. Il cite deux problèmes structurels. D’une part, depuis 1978, la Proposition 13 limite l’augmentation des impôts fonciers. D’autre part, selon la loi, l’état doit voter un budget équilibré ce qui force les gouverneurs à faire des prévisions optimistes et irréalistes. Le déficit est toujours repoussé à l’année suivante. D’ailleurs en Californie, on ne parle pas de déficit, mais de manque à gagner. Depuis la ruée vers l’or, l’Etat alterne entre des périodes de prospérité et de récession. Les Californiens comptent toujours sur le retour de la prospérité. Là, le gouverneur Brown leur dit que le problème risque de durer, analyse John Ellwood.

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