Il n’est jamais très malin d’affabuler. Surtout sur des formulaires de candidature à un emploi ou à une place d’étudiant ou de professeur dans une université américaine.
Candidate démocrate au poste de sénateur du Massachusetts, Elizabeth Warren, portée aux nues par la Maison blanche et par la presse américaine bien pensante, découvre à son insu qu’il est embarrassant d’affirmer que l’on appartient à la race des indiens d’Amérique quand on ne peut pas le prouver.
Explications:
Depuis l’abolition de l’esclavage, un américain blanc est censé disposer des mêmes droits qu’un autre américain, qu’il soit noir, « hispanique », asiatique ou issu d’une tribu indienne (je devrais dire d’une « nation » indienne).
Pour autant les universités américaines très soucieuses de soigner la diversité de leur recrutement, accordent souvent une priorité à certains candidats si ces derniers se déclarent d’une race autre que blanche. Eh oui, il faut déclarer de quelle race on est…
Qu’est-ce à dire ? À notes égales, à dossier et motivation égales, un « non blanc » a plus de chances d’être accepté qu’un blanc.
Il n’y a pas nécessairement de « quotas ». Cependant la diversité raciale est un élément important de la culture et de l’ambiance qu’une université veut promouvoir.
L’idée n’est pas nécessairement raciste si le dosage est fait avec discernement. Pour autant les « caucasiens » (c’est comme ça qu’on doit appeller les blancs aux États-Unis) qui osent dénoncer ce système sont parfois traités d’horribles racistes. C’est le nouveau fardeau de l’homme blanc du XXIième…[…]
Dugua (Le Figaro)
(Merci à Zatch)