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La banque centrale des Etats-Unis (Fed) pourrait envisager de soutenir l’économie plus qu’elle le fait déjà en cas de dégradation marquée de la conjoncture, ont déclaré mercredi trois de ses dirigeants. «De mon point de vue, le maintien d’une politique monétaire hautement accommodante restera approprié pour un certain temps encore», a déclaré la vice-présidente de la Fed, Janet Yellen, selon le texte d’un discours qu’elle a tenu à Boston, dans le Massachusetts.

Néanmoins, «s’il devenait évident que (…) mon scénario privilégié d’une poursuite de la croissance, quoique à un rythme lent, n’est plus réaliste, il faudrait certainement examiner la possibilité de nouvelles mesures de politique monétaire pour soutenir la reprise», ajoute ce texte. M. Lockhart estime qu’il y a quatre éléments clef susceptibles de peser sur les perspectives de l’économie américaine: l’évolution des prix des logements, l’effet d’un brusque rééquilibrage budgétaire aux Etats-Unis, «l’instabilité financière liée à la récession en Europe et un ralentissement économique en provenance de pays émergents».

Dans un autre discours, dont le texte a été remis à la presse, le président de la Fed de San Francisco, John Williams a tenu des propos similaires à ceux de ses deux collègues. Pour lui, «il est essentiel» que la Fed maintienne sa «politique monétaire hautement accommodante» vu la lenteur de la reprise. «Si les perspectives de croissance s’assombrissent au point que nous ne pourrons plus espérer faire des progrès soutenus» en matière de baisse du chômage, ou si l’inflation menace de tomber à moyen terme «sensiblement au-dessous de notre objectif de 2%, alors un nouvel assouplissement monétaire sera justifié», estime M. Lockhart, qui préconise, dans ce cas, de nouveaux achats de titres financiers sur les marchés.

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