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Alors qu’une centaine de citoyens se sont réunis, jeudi 7 juin devant l’Assemblée nationale, pour dénoncer l’absence de diversité en politique, le CRAN et Banlieue Solidaire, dans une étude intitulée “Législatives et diversité”, ont recensé le pourcentage de candidats noirs, arabes et asiatiques investis par les partis pour ce scrutin.
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Plus de diversité en politique ! Voilà la parole portées par ces voix réunies, ce jeudi 7 juin. Personnalités politiques, associatives, jeunes engagés, artistes ou citoyens : 80 à 100 personnes se sont jointes au rassemblement, selon l’organisateur, Mohammed Hakkou, candidat indépendant dans la 9ème circonscription du Val-d’Oise.
« L’Assemblée Nationale n’est pas du tout représentative de notre nation… Il n’y a pas d’ouvriers, ni de personnes handicapées, quasiment pas de femmes, et encore moins de jeunes », souligne le candidat. Pourtant, la société française est belle et bien prête à être représentée de façon plus diverse. « Aujourd’hui, la plupart des élus sont des rentiers de la politique : ils sont maires, députés, présidents de communautés d’agglomérations, présidents de conseil d’administration… Comment peut-on travailler sereinement en cumulant autant de casquettes.

Il y a malheureusement une sorte de consanguinité au niveau du pouvoir».

Un constat confirmé par l’enquête « Législatives et diversité », présentée par le Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN) et Banlieue Citoyenne. «Alors que les personnes issues de la diversité représentent environ 12 % de la population, elles constituent en moyenne 3,3% des candidats, soit un chiffre 4 fois inférieur à ce qu’il devrait être dans une situation non discriminante », souligne le rapport. Le Modem affiche les meilleurs résultats avec 6.6% de candidats noirs, arabes, ou asiatiques, contre 6.5% pour les Verts, 3.7% pour le PS

et 2.2% pour le Front de gauche. Les derniers de la liste : L’UMP (2.5%) et le Front National (0,5%). (…)

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