Quatre soldats français ont été tués ce samedi dans la province afghane de la Kapisa (est du pays) lors d’une attaque d’insurgés, indiquent aujourd’hui l’Otan et la police afghane. Selon le porte-parole de la police en Kapisa, Ahmad Ahmadzaï, l’attaque s’est produite «contre un convoi de troupes françaises» dans le district de Nijrab. L’Otan ne précise jamais la nationalité des victimes. Selon l’agence Reuters, l’attaque a été revendiquée par les talibans.
Addendum 10 juin : Les militaires tués étaient des soldats aguerris âgés de 24 à 46 ans, selon leurs biographies diffusées dimanche par l’Armée de terre.
L’adjudant-chef Thierry Serrat, 46 ans, s’était engagé à l’âge de 18 ans en tant qu’élève sous-officier. Il avait rejoint en 2008 le groupement des actions civilo-militaires (GIACM) à Lyon en qualité de sous-officier traitant en ressources humaines.
Engagé en novembre 1999, le maréchal des logis-chef Stéphane Prudhom, 32 ans, avait six opérations extérieures à son actif: en ex-Yougoslavie (2000), Kosovo (2002), Côte d’Ivoire (2005), Afghanistan (2005 et 2012) et au Tchad (2008).
Le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau, 27 ans, était engagé en mai 2010. Il participait à sa première opération extérieure en Afghanistan.
Enfin, le brigadier Yoann Marcillan, 24 ans, engagé en octobre 2007, avait servi en Nouvelle-Calédonie, puis au Kosovo.
Le Figaro (Merci à Aurelius)
“L’UMP condamne cet acte de barbarisme sans nom : rien n’est plus odieux et plus lâche qu’un attentat kamikaze“, déclare dans un communiqué au français approximatif le secrétaire général du parti, Jean-François Copé.
AFP
Fin mai, François Hollande s’était rendu en Afghanistan visiter les troupes françaises présentes dans le pays. Il avait indiqué que le retrait des troupes françaises se ferait de manière «ordonnée» et «coordonnée» avec les alliés de la coalition de l’Otan. […]
Plus de 80 soldats français sont morts en Afghanistan depuis le début du déploiement de la force multinationale fin 2001. Fin janvier, la France comptait 3600 soldats sur place.
Le Figaro (Merci à garic)