Pas vraiment déçu par la défaite de Toulon contre Toulouse samedi en finale du Top 14, Mourad Boudjellal se lâche encore et fustige à nouveau les dirigeants. Le président du RCT regrette aussi la gestion du cas Carl Hayman.
Mourad Boudjellal, vous devez être très déçu après la défaite de votre équipe en finale du Top 14 samedi contre Toulouse…
Ce qui est surprenant, c’est que cette année, on a changé le jour et l’horaire de la finale. On a joué à 18 heures et vendredi, ça fait beaucoup. La finale ne s’est pas jouée ce soir (samedi), elle s’est jouée vendredi. On l’a tous vu. Il s’est passé un truc extraordinaire vendredi. L’accusation n’avait pas de preuves et on lui a demandé d’en fournir. Mais en attendant, on a pénalisé la défense, puisqu’on lui a dit d’attendre que l’accusation fournisse des preuves. Dans le droit, ça ne peut pas exister. Mais vous (les journalistes) avez tous une part de responsabilité.
Dans le rugby, des gens sont en place depuis très longtemps. Ils sont sûrement honnêtes mais ils se connaissent et ils profitent du fait qu’il n’y ait pas d’investigation. Les journalistes sont silencieux, ne font pas toujours leur boulot et ils savent qu’ils sont en sécurité. On peut faire passer n’importe quoi, comme on l’a vu ces derniers temps. Ils ont encore fait des essais, ils ont vu que ça passait très bien, donc ils continuent.(…)
Vous savez que vous risquez une nouvelle suspension aussi…
Oh… Je suis bien finalement en tribunes, donc ils peuvent. Ils peuvent parce qu’ils se permettent de juger les gens. Ils ont décidé dans le rugby ce qu’était la vérité et tout ce qui n’est pas dedans, c’est péché. Et bien je commettrais des péchés, que voulez-vous que je vous dise ? (…)
Rugby 365